La ''noblesse''...?

Un des vieux rissons est mort.
Il était comme un grand père qu’on écoute au coin du feu quand il parle avec le cœur.Il avait les vertus qui donnent le bonheur et la paix.
Il ne pensait pas nécessaire de refaire toutes les expériences des autres, il en utilisait mais, surtout, il se faisait sa pensée.
Après avoir accepté une fois pour toutes les grandes valeurs morales acquises depuis des siècles, son esprit avait la liberté, le droit et le devoir d’explorer le reste d’obscurité pour y trouver la lumière.
Il savait qu’on ne doit pas juger la vie sans en avoir expérimenté les devoirs et les passions.
L’impatience et les jugements durs sur les autres, étaient contraires à l’idée qu’il se faisait de la dignité.
Il avait, comme les philosophes et les poètes, cette vieille opinion que l’espoir de bonheur se trouve hors de la richesse et dans la modération des désirs, dans le travail, l’étude, l’affection des siens et l’amour de la nature et de son pays. Il avait protégé, autant qu’il le pouvait, les siens du malheur.
Il n’a échoué qu’une fois dans sa vie : il est mort !