jeudi 23 juillet 2009

un poète ,ne peut ,ne doit mourir


















Hymen brisé

Quand, tout au long des fers de ce monde épiphane
Il n’est plus de pierres sur le chemin des profanes ;
N’est plus, qu’au pied des cœurs de glace, leurs moraines.
.
Je m’ensevelis sous la peur de leurs yeux noirs.
J’ai choisi la tombe, l’heure de déchoir est mienne.
Je m’accroupis, descends les fleuves des trottoirs.
.
Ils n’ont que des cendres à offrir au sang versé,
Bûcher qui agonit l’enfance ravagée
Bâtit sur leur âme plus perdue qu’un hymen.
.
Sous les croix, les robes et mitaines
S’arsenic une étrange haine…


April
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Continue, soulève les montagnes , détourne les flots
tu ne peux périr par la volonté de quelconque
immortalité des mots , immortalité de toi April

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