lundi 27 juillet 2009

Le coeur a ses violons que les ...Etc.

Hier soir, lorsque je me promenais, j’ai rencontré le risson-violon.
On l’appelle ainsi car, quand il était jeune, les sons qu’il tirait de son violon étaient si purs et justes qu’il semblait être le violon lui-même.
Cela se sut et des rissons endimanchés vinrent le voir pour lui promettre les honneurs, les richesses, et le reste, s’il venait faire chanter son violon partout dans le monde.
Au début, son art lui semblait être un don du ciel et donc le faire partager lui apparaissait comme le plus naturel, puis le son des ors, les tumultes, les brouhahas, couvrirent les sons purs, qui devinrent ordinaires.
Alors il fut oublié, et pendant son retourchez lui, il fit une halte près d’ici.
Il regarda les étoiles qui sont les gardiennes des temps passés, et il entendait les sons de sa jeunesse qui tombaient en tintant, en autant de cloches cristallines que de notes, dans le plus grand concert du temps. Toutes étaient enlacées, les blanches, les noires, les rondes ou crochetées, elles faisaient une ronde scintillante.
Un oiseau traversa la place, et le violon du risson-violon chanta à nouveau au lointain, il ne s’arrêtera plus jamais, il est redevenu le son.

Je connais le son d’Oïstrakh, mais lui, l’ami de mon p’tit risson, c’est encore mieux… Est-ce possible ?

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