jeudi 16 juillet 2009

Prendre quelques jours pour vivre cela.

Hier soir ma p’tite rissone a voulu me confier une histoire qui se transmet de mère en fille...
« « Un soir, lorsque le jour tombait, nous vîmes dans le ciel un bel oiseau bleu monté par un joli petit génie, il le dirigeait avec un brin de satin blanc. Une grande dame rissone l’arrêta dans sa couse et lui demanda le but de sa couse dans l’éther. Il devait remettre un anneau afin d’obéir aux ordres de la fée bonheur : cet anneau avait le pouvoir de changer le cœur triste en joyeux…Mais à qui donc est destiné ce talisman ? Un peu impatienté le génie secoua sa tête blonde et bouclée, et s’effaça derrière un nuage…Ce nuage était le résidu d’un orage qui n’avait pas éclaté, et le soleil glissait en laissant derrière lui des lueurs mauves entre les chênes.

Soudain un lutin apparut tenant entre ses doigts l’anneau qui avait été serti d’une pierre. Il regardait tristement les clartés du soleil à son déclin. Brusquement, un autre petit lutin sortit d’un lambeau de vapeur rose, et prit son ami par la main.
Derrière mes paupières fermées, j’éprouvais la caresse du crépuscule qui semblait émaner de ces êtres délicats et frêles entourés d’un voile magique. En rouvrant mes yeux je les vis entrer furtivement dans la pierre de l’anneau, qui devint brillant d’or et d’argent.
Il est, de par le monde, des choses que les enfants rissons ignorent, car les illustres et grands professeurs, en dépit de leurs lunettes, n’ont jamais su les voir. Ces petits génies sont : « rayons de soleil » et rayons de lune ».
Les premiers, dès le matin descendent du soleil avec de petites échelles dorées, y remontent le soir, les autres descendent de la lune avec des échelles en argent et y remontent le matin.
Un jour finissant, un rayon de soleil rentra en retard et l’échelle en fil d’or se brisa, il tomba au creux d’un vallon, au même moment que rayon de lune y descendait. Ils nouèrent une amitié rayonnante telle, que le matin arriva avant qu’ils ne s’en aperçoivent, et rayon de lune fit la chute à son tout, lorsque que son échelle en fil d’argent se rompit.
Ils étaient désespérés.

Un rossignol chantait pour atténuer leur peine et son air était si mélodieux qu’il était une invite à le suivre. Tout en marchant séduit par la mélodie, ils butèrent sur une pierre creuse… ils décidèrent de s’y cacher, et tellement désespérés, d’en faire leur tombeau.
L’oiseau bleu en peine de son petit génie, cherchait de ci de là, et le rossignol l’appela, et le guida. Il vit cette pierre qui devenait peu à peu une magnifique fleur aux couleurs de soleil et de lune, d’où sortaient de petits êtres d’une exquise beauté qui s’élançaient vers le soleil sur des échelles d’or, pendant que d’autres glissaient vers la terre sur les échelles d’argent… C’était un jour de pleine lune au soleil couchant...

Depuis nous savons tous pourquoi le soleil à rendez vous avec la lune qui l’attend. » »
Mais alors ma p’tite rissone je comprends pourquoi tu rentres jute après la tombée de la nuit…Tu vois cela… TOI… !
Bonne nuit à tous et regardez mieux les crépuscules… maintenant… C’est cela l’important !

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