Hymen brisé
Quand, tout au long des fers de ce monde épiphane
Il n’est plus de pierres sur le chemin des profanes ;
N’est plus, qu’au pied des cœurs de glace, leurs moraines.
.
Je m’ensevelis sous la peur de leurs yeux noirs.
J’ai choisi la tombe, l’heure de déchoir est mienne.
Je m’accroupis, descends les fleuves des trottoirs.
.
Ils n’ont que des cendres à offrir au sang versé,
Bûcher qui agonit l’enfance ravagée
Bâtit sur leur âme plus perdue qu’un hymen.
.
Sous les croix, les robes et mitaines
S’arsenic une étrange haine…
April
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Continue, soulève les montagnes , détourne les flots
tu ne peux périr par la volonté de quelconque
immortalité des mots , immortalité de toi April
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